Une pièce,
juste une pièce ouverte côté cour d’où la lumière s’esquive au gré du ciel.
L’immobilité,
dans la pénombre accroit la profondeur du silence. Tout semble vide et pourtant
tout existe.
Des portes sont
là, ouvertes à la vie, au bonheur, à l’amour. C’est à chacun de les pousser
puis de les franchir. Mais comment ? Simplement en gommant, en effaçant
toute trace de solitude et d’abandon : être, exister dans cet univers.
Le peintre ne s’arrête
pas au sentiment d’abandon ! Il fait naître dans cette pièce le bien-être,
et donne à respirer l’amour que l’on reçoit : dans son œuvre, il orne
cette table blanchie, d’un vase et d’une branche. Ainsi, le regard n’est plus
attiré par l’invisible absence mais par la lumineuse branche, offrande de la
vie. De l’inanimée pesanteur, le tableau s’ouvre à la sensation du bonheur de vivre.
Ange (Mars 2017)
Ange (Mars 2017)
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