Ange Le Bruchec, né en 1932 à Quistinic au coeur de la
campagne morbihannaise, architecte, puis peintre, poète de la couleur, a été
tout au long de sa vie à la recherche d'absolu. D'une inlassable
curiosité, refusant toute routine et animé du goût du changement, cet éternel
voyageur, randonneur du désert et pèlerin de Saint Jacques de Compostelle
a parcouru la vie avec sa solitude intérieure, à la rencontre de l'autre.
Aujourd’hui, il se confie.
Issu d’une famille humble et
modeste qui a su m’encourager à poursuivre mes études, j’ai croisé, très jeune,
des univers tellement différents : la rue, le théâtre, la grande bourgeoisie de
Paris.
Dans mes vertes années, j’étais alors architecte, une
rencontre exceptionnelle a marqué de son empreinte mes choix : en 1954,
une amitié est née entre André Plisson et moi-même. Dès lors, il a été mon
maître à penser et nous avons partagé des discussions interminables aussi bien
sur l’Art que sur les grandes tragédies humaines.
Pris dans le tourbillon de l’Art, la peinture m’est devenue
une nécessité : elle m’offrait la liberté et l’épanouissement de mon moi
intérieur.
Dans les années 80, j’ai traversé une période
professionnelle oppressante et me suis tourné, alors vers une carrière
juridique près de la Cour d’Appel de Rennes.
Plus tard, entrevoyant une nouvelle vie et taraudé par
le désir de découvertes du monde et de
mon prochain, j’ai pris la route. Chaque paysage traversé, chaque rencontre
résonnaient en mon for intérieur et déclenchaient des émotions qui mûrissaient,
puis se métamorphosaient sur la toile. Respectueux des conseils d’André Plisson :
« ne peins pas une image, mais peins une pensée », j’ai éprouvé le
besoin de donner à ces images vaporeuses et diffuses qui demeuraient en mon
imaginaire, une représentation significative d’une profondeur humaine afin de
rendre visible, l’invisible.
Ce don, qui m’a permis de coucher ma sensibilité sur la
toile, m’a introduit dans l’univers des artistes peintres : la Fondation
Taylor, la Société des Artistes Français, la Société Nationale des Beaux-Arts
et l’Académie Arts-Sciences-Lettres.
Après ces reconnaissances, j’ai ressenti le désir de
partager et de transmettre ma passion de la peinture, ma passion de l’Art
pictural et de son histoire, si bien que j’ai créé en 2007 mon dernier atelier
de peinture « Côté Mer ». Les rencontres,
l’écoute, l’échange et le partage sont les mots-clés qui accompagnent mon
enseignement.
Au cours de ce long parcours inattendu et épanouissant, j’ai aussi eu la satisfaction de voir certains de mes élèves aujourd’hui reconnus.
Au cours de ce long parcours inattendu et épanouissant, j’ai aussi eu la satisfaction de voir certains de mes élèves aujourd’hui reconnus.
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